samedi 5 juillet 2008

Tour de France du 5/07 au 27/07

L'équipe Euskaltel Euskadi sera au départ du Tour de France avec comme objectif, une victoire d'étape et un bon classement général pour Haimar ZUBELDIA, Mikel ASTARLOZA et Samuel SANCHEZ.

N° des dossards de l'équipe basque:
21. Haimar ZUBELDIA
22. Mikel ASTARLOZA
23. Inaki ISASI
24. Egoï MARTINEZ
25. Juanjo OROZ
26. Ruben PEREZ
27. Samuel SANCHEZ
28. Amets TXURRUKA
29. Gorka VERDUGO

1ère étape : (Brest-Plumelec : 197,5 km)
Alejandro Valverde (Caisse d’Epargne) s’est imposé au terme de la 1e étape du Tour de France, disputée entre Brest et Plumelec, sur un tracé casse-pattes de 197,5km et est devenu le premier leader de l’épreuve. L'équipe Euskaltel Euskadi a démarré la course du bon pied. Ruben Perez est entré dans l’échappée du jour et la formation de Miguel Madariaga se présente à nouveau comme l’une des plus combattive du Tour. Iñaki Isasi est tombé à moins de 15km de l’arrivée, sans conséquences. Au classement général, Samuel Sanchez est en 19e position, Mikel Astarloza est 24e et Haimar Zubeldia 47e, les 3 à 7 secondes du leader.
Déclarations de Ruben Perez :
"Je suis venu sur ce Tour avec un objectif très clair, qui est de travailler pour le groupe. Aujourd’hui, j’ai pu faire ce travail dans l’échappée. Je savais qu’il serait difficile d’aller au bout, je termine l’entrée dans le Tour, les forces sont intactes et le vainqueur de la 1e étape prend le maillot jaune, c’est un prix très important pour permettre les échappées. Nous nous sommes bien entendu quasiment jusqu’à l’arrivée, puis il y a eu un peu de désorganisation et on vu que c’était dommage, parce qu’en nous séparant, nous n’avons pas été loin de nous disputer l’arrivée entre nous. J’affronte ce Tour avec beaucoup d’envies, j’ai plus d’expérience et ça fait toujours du bien, mais je dois avancer au jour le jour, nous n’avons fait que démarrer. Nous devons continuer ainsi, nous espérons que ce sera la continuation de 2007 en mieux".
Déclarations de Gorka Gerrikagoitia :
"Nous étions à notre place. Nous savions qu’il y aurait une échappée avec peu de monde et nous voulions mettre un coureur de l’équipe, même si nous savions qu’il serait quasiment impossible d’aller au bout. Nous, nous n’avons pas un sprinter pur comme peuvent avoir d’autres équipes et nous devons jouer les échappées, c’est notre atout. Nous conaissions le final et nous savions qu’il sagissait d’un final dangereux, avec des routes étroites et des virages serrés. S’il avait plu ç’aurait été assez compliqué. Valverde a été imbattable. Demain sera un jour comme aujourd’hui. Jusqu’au chrono, nous allons vivre une course très nerveuse, notre objectif est de ne pas tomber et de ne pas perdre de temps. Aujourd’hui, ils ont pris quelques secondes, mais ce n’est que le début, il faut garder son calme et bien travailler chaque jour. Le final de demain est plus dangereux que celui d’aujourd’hui. Il faudra être attentifs".
Classement de la 1ère étape :
19ème Samuel SANCHEZ (7")
22ème Mikel ASTARLOZA
42ème Egoï MARTINEZ
47ème Haimar ZUBELDIA
48ème Gorka VERDUGO (18")
74ème Amets TXURRUKA (39")
104ème Ruben PEREZ (1'12)
125ème Inaki ISASI (2'00)
153ème Juan Jose OROZ
Classement/équipe : 7ème

2ème étape :
Thor Hushovd (Credit Agricole) s’impose au sprint dans la 2e étape du Tour de France, entre Auray et Saint-Brieuc (164,5km). Alejandro Valverde (Caisse d’Epargne) reste leader de l’épreuve. L'équipe Euskaltel Euskadi a profité d’une journée sans soubresauts. Une crevaison de Samuel Sanchez et un léger incident pour Egoi Martinez dans la partie finale de l’étape sont les seuls éléments remarquables de cette journée pour les oranges. Au classement général, Samuel Sanchez est 16e, Mikel Astarloza est 19e, Haimar Zubeldia 40e, tous les trois à 7 secondes du maillot jaune.
Déclarations de Samuel Sánchez :
"Nous avons passé une journée de calme relatif, il y a eu l’échappée et le peloton s’est limité à contrôler la différence pour permettre une arrivée au sprint. Le plus positif de la journée d’aujourd’hui, c’est que nous l’avons passée sans grandes difficultés. J’ai crevé à plus de 50km de l’arrivée, mais mes co-équipiers m’ont attendu et m’ont ramené dans le peloton sans problème. Nous travaillons bien en équipe et aujourd’hui n’a pas été une exception. Demain, il faudra être attentifs pour éviter les problèmes, on sent la tension de la première semaine et ça crée pas mal de chutes. Personne ne freine, nous voulons tous garder notre position et même si si tu ne veux pas, parfois tu es enfermé dans des situations à risque. Nous verrons si nous parvenons à continuer à éviter les problèmes".
Déclarations d’Egoi Martínez :
"La première semaine du Tour c’est toujours pareil. Il y a beaucoup de nervosité, beaucoup de tension, et ça provoque des chutes, comme d’habitude. Dans ce sens, j’ai une année avec pas mal de malchance. Aussi, quand la chute a eu lieu devant moi, j’ai freiné à fond pour ne rien risquer. Dans la situation où nous sommes, la seconde étape du Tour, il vaut mieux freiner et revenir ensuite. Je ne sais pas s’il m’enlèveront du temps ou pas, mais perdre quelques secondes n’a pas d’importance dans mon cas. C’est pour ça que j’ai freiné à fond, je me suis accroché à la palissade et j’ai continué sans aucun problème".
Déclarations d’Haimar Zubeldia :
"Cette première semaine du Tour est délicate. Ce sont des étapes où il y a peu à gagner et beaucoup à perdre. Une chute peut ficher en l’air tout le travail réalisé. Pour cette raison, c’est important d’éviter des situations comme les chutes et les crevaisons. Aujourd’hui, c’est arrivé à Samuel, mais il est revenu rapidement dans le peloton et ça diminue la situation de tension du moment. Nous espérons continuer sur cette voie pendant la première semaine et qu’arrivent les Pyrénées".
Classement de la 2ème étape :
15ème ASTARLOZA Mikel (0")
16ème SANCHEZ Samuel
42ème ISASI Inaki
58ème ZUBELDIA Haimar
66ème OROZ Juan José
79ème TXURRUKA Amets
80ème VERDUGO Gorka
91ème PEREZ Ruben
116ème MARTINEZ Egoi

3ème étape :
Samuel Dumoulin (Cofidis) s’est imposé devant ses compagnons d’échappée dans la 3e étape du Tour de France, entre Saint-Malo et Nantes (208km). Romain Feillu (Agritubel), autre membre de l’échappée, a pris le maillot jaune à Alejandro Valverde (Caisse d’Epargne). Demain mardi se dispute la 4e étape, un important contre la montre de 29,5km autour de Cholet.
Déclarations de Mikel Astarloza :
"Ca a été une étape très dure. Demain c’est le contre la montre et je suis parti avec l’intention d’économiser mes forces au maximum. Nous sommes partis tranquilles, mais la dernière partie du tracé a été terrible. Le Tour est comme ça, il n’y a pas de journée tranquille et il faut tout le temps être attentif. Il y a eu de la tension, des accrochages, des chutes,... On te peut arrêter de faire attention à un seul moment, c’est ce qui fait la différence avec les autres courses. Concernant le chrono de demain, j’espère le faire bien. C’est une spécialité dans laquelle je me débrouille bien et j’espère prendre du temps aux grimpeurs, je dois m’être à profit mon terrain de prédilection. Il n’est pas très long ni très exigent, mais il y a quelques côtes dans lesquelles il faudra appuyer au maximum. Ce sera compliqué de prendre beaucoup de temps. Une minute et demi ou deux minutes serait bien, mais pour ça il faudra que je sois dans un bon jour".
Déclarations d’Haimar Zubeldia :
"Ces 3 journées se sont passées sans problème et demain nous attaquons la première épreuve sérieuse. C’est le chrono, une discipline dans laquelle, dernièrement, les choses n’ont pas été au mieux pour moi, mais à laquelle j’arrive avec beaucoup d’envies. Je pense que ce ne sera pas très décisif, je crois que cette année le Tour va se jouer dans la montagne, mais je ne peux pas me permettre le luxe de faire l’impasse. J’ai confiance en mes possibilités, je me suis bien entrainé et j’espère faire un bon temps. Ce n’est pas un chrono long et il a pas mal de côtes, il faudra emmener du braquet et s’exprimer au maximum".
Déclarations de Samuel Sánchez :
"Dans la partie finale de l’étape il y avait beaucoup de tension et on allait à fond. Dans ces conditions, c’est toujours mieux de se placer dans les premières positions du peloton, pour éviter dans la mesure du possible le plus grand nombre de contre-temps. Nous avons passé la journée sans perdre de temps et maintenant il faut seulement récupérer et penser au chrono de demain. Ces derniers temps j’ai fait de bons chronos, mais je ne peux pas m’en contenter et je sais que demain je devrai être très concentré pour obtenir un bon résultat. Ce sont 30km avec des côtes, il n’y a pas de virages dangereux et il sera difficile de faire la différence".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Qui l’aurait dit ? L’échappée est arrivée à bon port. Situation inespérée. C’était un jour propice au sprinters. Dans ce Tour de France il y a beaucoup de bons sprinters, mais curieusement, ils ont laissé passé une chance en or. La conclusion qu’on peut en tirer c’est que n’importe quelle échappée peut être la bonne. Notre intention était d’avoir un coureur Euskaltel Euskadi dans l’aventure qui roulerait pendant des kilomètres devant le peloton, mais étant convaincus que nous ne pourrions pas tirer le bénéfice du travail une fois arrivés à Nantes, vu que le peloton reviendrait. Ca ne s’est pas passé ainsi, et nous regrettons de n’avoir eu personne à l’avant. Il faudra être attentifs.
De toute manière, le solde de la journée est positif. C’était une journée remplie d’incidents et nous les avons tous évités. La cassure qui s’est produite dans le final ne nous a pas pris au dépourvu. Euskaltel Euskadi a mis 7 de ses coureurs dans le premier groupe, dont ses 3 leaders. Cela démontre que nous sommes très concentrés sur la course et que nous savons où est notre place pour éviter les surprises.
Le chrono de Cholet présente un parcours qui a priori ne présente pas de grandes difficultés. Je pense que les différences ne seront pas très grandes, mais nous le saurons en route. C’est la première d’une succession d’étapes importes, juste avant le Massif Central et les Pyrénées. Ce sera le moment des premières escarmouches et alors nous verrons qui sont les candidats sérieux pour le podium à Paris. Les favoris devront faire face et montrer qu’ils ont les capacités de gagner le Tour de France 2008.
Classement de la 3ème étape :
14ème ISASI Inaki (2'03)
31ème ASTARLOZA Mikel
32ème PEREZ Ruben
37ème SANCHEZ Samuel
52ème MARTINEZ Egoi
54ème ZUBELDIA Haimar
63ème OROZ Juan José
111ème VERDUGO Gorka (2'41)
159ème TXURRUKA Amets (4'55)


4ème étape :
Stefan Schumacher (Gerolsteiner) remporte la 4e étape du Tour de France, un contre la montre plat de 29,5km, disputé autour de Cholet et devient le nouveau maillot jaune de l’épreuve. Euskaltel Euskadi est restée discrète aujourd’hui. Samuel Sanchez a pris la 21e place à 1’31" du vainqueur, Mikel Astarloza a fait 27e à 1’42" et Haimar Zubeldia est arrivé 100e avec un retard de 3’22". An général, Samuel Sanchez est classé 19e à 1’31" du maillot jaune, Mikel Astarloza est 22e à 1’42" et Haimar Zubeldia est 45e à 3’22".
Déclarations de Samuel Sánchez :
"Le bilan est positif depuis le départ du Tour. Aujourd’hui c’était une journée sérieuse et nous sommes dans les mêmes temps des coureurs qui concourent pour le général. Je suis content parce que j’ai remarqué que j’ai amélioré ma performance par rapport au chrono du Dauphiné, cette donnée est très importante pour moi. Vu le type de parcours d’aujourd’hui, très plat et qui convient aux grands rouleurs, je ne peux pas me plaindre de ce que j’ai fait. Je progresse peu à peu, le Tour est une course très longue et il faut arriver avec des forces. J’ai passé du temps sans participer au Tour et je veux avancer petit à petit, d’un pas sûr".
Déclarations de Mikel Astarloza :
"Je pensais faire un meilleur temps que celui que j’ai vu sur le chrono de l’arrivée. Au Dauphiné, sans être un chrono très adapté à mes caractéristiques, j’ai fait un bon temps et j’ai fini 4e. En principe, le profil d’aujourd’hui était beaucoup plus adapté à mes caractéristiques, Mais ça ne s’est pas passé aussi bien que j’aurais voulu et je ne peux pas être content. J’avais l’objectif de prendre du temps sur les grimpeurs, mais je n’y suis pas parvenu. Je suis parti confiant et à fond, mais le résultat n’a pas été celui que je voulais. Il faudra continuer à se battre, il reste beaucoup de jours et on ne fait que commencer".
Déclarations d’Haimar Zubeldia :
"Dès le départ, je n’étais pas très bien. Maintenant il reste à analyser le temps que j’ai perdu par rapport à mes adversaires et penser que le Tour ne fait que commencer et qu’il est long. Je sais que je vais aller mieux en course, cette année j’ai préparé de façon spéciale les étapes de montagne, donc je crois que c’est sur ce terrain que je devrai lutter et où se jouera le Tour. Je suis convaincu que le dernier chrono se passera mieux, il ne s’agira pas seulement d’être un spécialiste, mais aussi d’être en forme, et je pense que j’y arriverai bien. En ce moment, tout le monde a les forces intactes et c’était un chrono pour rouleurs, des gens capables d’emmener de grands développements comme Cancellara, Voigt ou Milar. Je sais que sur le Tour c’est difficile d’être bien tous les jours, mais je connais cette course et psychologiquement je suis prêt pour l’affronter. Maintenant arrivent le Massif Central et les Pyrénées, nous verrons comment je me sens".
Classement de la 4ème étape :
21ème SANCHEZ Samuel (1'31)
27ème ASTARLOZA Mikel (1'42)
72ème VERDUGO Gorka (2'57)
100ème ZUBELDIA Haimar (3'22)
113ème MARTINEZ Egoi (3'35)
114ème OROZ Juan José (3'36)
124ème ISASI Inaki (3'45)
135ème TXURRUKA Amets (3'54)
145ème PEREZ Ruben (4'08)

5ème étape :
Mark Cavendish (Columbia) gagne au sprint la 5e étape du Tour de France, disputée sur 230km entre Cholet et Chateauroux, la plus longue étape du Tour. La journée a été marquée par l’échappée de Jegou (Française des Jeux), Vogondy (Agritubel) et Brard (Cofidis) qui ont réussi à prendre plus de 8 minutes d’avance avant d’être neutralisés à moins d’un kilomètre et demi de la ligne. Au général, rien ne change et Stefan Schumacher (Gerolsteiner) garde la première place. Euskaltel Euskadi n’est pas parvenue à entrer dans l’échappée et a essayé d’économiser ses force en vue de la 6e étape, la première de montagne, avec arrivée en montée.
Déclarations de Juanjo Oroz, débutant sur le Tour :
"Je cours mon premier Tour et les sensations sont meilleures de jour en jour. Dans les deux premières étapes c’était plus nerveux que maintenant, tout était neuf et le Tour en impose un peu. Toutefois, chaque jour je me sens plus assuré et je me fais à la course. Ce qui m’a le plus impressionné les premiers jours, c’est la tension qu’il y avait dans le peloton. Ici il y a les meilleurs coureurs du monde et on le sens au niveau du rythme. Personne ne veut perdre la position et il faut être très attentif. Aujourd’hui je me suis senti mieux et j’ai bien passé la journée, même si elle était assez longue. Demain, arrive la montagne, en théorie c’est notre terrain. Il faut être en tête et nous verrons si nous jouons les premiers rôles".
Déclarations d’Iñaki Isasi, 16ème de l’étape :
"J’ai tenté de participer à l’arrivée, mais faire une très bonne place sur le Tour de France est très difficile. Il y a les meilleurs sprinters du monde et c’est compliqué d’entrer dans cette lutte. Le travail principal est d’accompagner les leaders de l’équipe sur le tracé, mais si dans la partie finale je me sens bien, je continuerai à essayer".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
"Enfin le soleil est apparu et nous avons vécu la première étape avec une vraie ambiance de Tour de France.Une journée très longue de 230km. On se rempli la bouche de paroles sur le nouveau cyclisme, mais nous continuons sur le livre de route à trouver des journées où il faut couvrir des distances d’un autre temps. Je pense qu’elles sont trop longues parce que le nombre d’étapes ne se réduit pas non plus dans aucune course.
On n’a pas été loin de voir se répéter l’histoire de la 3ème étape, l’échappée a failli arriver à bon port. C’est la meilleure course du monde et tous les participants donnent le 100% chaque jour. Ils savent qu’ils dans la meilleur vitrine et ils tentent toutes leurs chances pour briller. Personne ne garde rien pour la journée suivante quand ils sentent qu’ils ont les caméras de télévision à côté d’eux. Cela fait que toutes les aventures sont dangereuses.
En plus, dans cette édition, il y a une circonstance singulière : les équipes de sprinters sont divisées. Silence Lotto veut jouer avec Evans et McEwen, Rabobank a Menchov et Freire, Columbia parie sur Kirchen et Cavendish... Si à ce facteur on ajoute que l’équipe Milram est consciente que Zabel n’est pas dans sa meilleure année, le résultat est qu’en tête du peloton, règne l’indécision en de nombreux moments. Vogondy a failli arriver en tête. Il a démontré que sa victoire dans le championnat de France n’est pas un hasard.
La victoire de Cavendish me fait réfléchir sur le fait que nous sommes peut-être devant le nouveau dominateur des sprints. Toutefois, on ne peut pas dire avec certitude qu’il prend la relève des grands qui nous quittent, mais il présente les manières d’un grand sprinter et il commence à avoir un excellent palmarès pour son jeune âge. Jeudi commence le Tour de la vérité. Jusqu’ici, nous avions 3 règles générales : éviter les chutes, garder des forces et attendre les résultats du chrono. A partir du début du Massif Central, il n’y a plus d’excuses. Nous avons l’obligation d’être en tête et de disputer les victoires d’étapes".
Classement de la 5ème étape :
16ème ISASI Inaki (0")
22ème PEREZ Ruben
88ème SANCHEZ Samuel
92ème MARTINEZ Egoi
94ème ASTARLOZA Mikel
95ème OROZ Juan José
117ème ZUBELDIA Haimar
123ème TXURRUKA Amets
147ème VERDUGO Gorka

6ème étape :
Ricardo Ricco (Saunier Duval) remporte la 6e étape du Tour de France, disputée sur 195,5km, entre Aigurande et Super-Besse, montée de seconde catégorie où était jugée l’arrivée. La nouveau leader suite à cette journée est Kim Kirchen (Columbia). Euskaltel Euskadi a affronté le premier jour de montagne avec ambition, et dans la partie finale du tracé a assumé le controle de la course en faveur de ses leaders. Gorka Verdugo, Amets Txurruka et Egoi Martinez ont été très actifs dans la zone précédent la montée finale. Iñaki Isasi a subi une chute qui lui a provoqué une contusion au genou droit. Par équipe, Euskaltel Euskadi a été 3e de l’étape et monte à la 6e place au général.
Déclarations de Samuel Sánchez, 12ème de l’étape et 11ème au général :
"C’est dommage que Schumacher soit tombé. Ca m’a obligé à freiner et si près de la ligne, il est impossible de récupérer le retard pris, ici il y a de très bons coureurs et il est difficile de progresser. J’étais très bien et je pense que j’aurais pu participer à la lutte pour la victoire, mais ça n’a pas été possible. Il reste beaucoup d’étapes et il faudra continuer à essayer. J’étais bien et il y aura d’autres occasions. Concernant le général il n’y a pas eu beaucoup de changements, ce n’était pas un col pour faire des écarts. La bataille s’est centrée sur la victoire d’étape, qui est l’objectif pour lequel nous venons dans la lutte".
Déclarations de Mikel Astarloza, 18ème de l’étape et 16ème au général :
"Nous avons eu la première bagarre en montagne. Après le chrono de Cholet, où je n’ai pas été aussi bien que j’aurais voulu, je suis content d’être parmi les meilleurs. Pour ce qui est du général, la journée n’a pas eu beaucoup d’incidence. Ce qui est dommage, c’est le contre-temps de Samu. C’est un coureur qui aime bien ce type d’arrivées et il est fort, mais la chute de Schumacher l’a freiné. De toute manière, c’est un cycliste qui sait gagner et je suis sûr qu’il trouvera d’autres occasions".
Déclarations d’Haimar Zubeldia, 21ème de l’étape et 30ème au général :
"Nous avons passé la première étape de montagne et le bilan est positif. Le premier jour est souvent compliqué, ça n’est pas facile de changer de développement. Ce terrain du Massif Central est très dur, il n’y a aucun moment de repos. En plus, il a fait la chaleur typique du Tour. On a vu qu’il y a des coureurs qui sont très bien, comme Evans, Valverde ou Schleck. Sastre et Menchov aussi ont été devant. Il n’y a pas eu de surprise, le terrain n’était pas suffisamment dur pour qu’on ait réellement de grandes différences".
Classement de la 6ème étape :
12ème SANCHEZ Samuel (12")
18ème ASTARLOZA Mikel (23")
21ème ZUBELDIA Haimar (27")
44ème VERDUGO Gorka (1'13")
71ème OROZ Juan José (3'45")
83ème TXURRUKA Amets (4'48")
84ème PEREZ Ruben
99ème MARTINEZ Egoi (8'53")
100ème ISASI Inaki

7ème étape :
Luis León Sánchez (Caisse d’Epargne) remporte la 7e étape du Tour de France, disputée entre Brioude et Aurillac (159km). Kim Kirchen (Gerolsteiner) conserve le maillot jaune à la suite d’une journée qui a été très dure. Le parcours à travers le Massif Central a fait très mal aux coureurs. L'équipe Euskaltel Euskadi a réussi à sauver une journée qui par moment a été très dangereuse pour l’équipe de Miguel Madariaga. Au kilomètre 60 une chute s’est produite et les coureurs d’Euskaltel Euskadi ont été séparé de la tête de course. Dans le groupe de tête, on trouvait tous les favoris pour le général à l’exception du trio d’Euskaltel Euskadi et de Damiano Cunego (Lampre). Les deux équipes ont associé leurs forces pour revenir, malgré le vent latéral. Finalement, la jonction s’est faite après presque 50km de poursuite. Dans le final, l'équipe Euskaltel Euskadi a assumé l’allure du peloton à la recherche d’une victoire de Samuel Sanchez, mais Luis Leon Sanchez a attaqué à 3km de l’arrivée et s’est imposé. Samu est arrivé 7e à 6 secondes. Mikel Astarloza et Haimar Zubeldia sont arrivés à 33". Au général, Samuel est 11e, Mikel 18e et Haimar 29e.
Déclarations de Mikel Astarloza :
"La chute de Cunego a fait que nous avons couru toute l’étape à contre-pied. Dès le départ, nous avons été très attentifs aux attaques, nous allions très vite, mais nous n’avons pas pris l’échappée. La chute a remis nos plans en question, nous avons du être en contre toute l’étape, heureusement nous sommes revenus. Dans le col de seconde catégorie j’ai attaqué avec l’objectif de rejoindre les 4 échappés, mais la descente était très dangereuse, avec la route mouillée, et j’ai préféré assurer. Pour ce qui est de la dernière partie, nous avons essayé de contrôler la course pour Samu, mais c’était compliqué. Nous avons sauvé une journée très dure".
Déclarations de Samuel Sánchez :
"l’étape s’est courue à un rythme vertigineux, ça a été très nerveux dès le départ. Il y a eu beaucoup d’incidents, dont la chute de Cunego. Nous nous sommes retrouvés coupés de la tête, et devant ils n’ont pas ralenti, nous avons du travailler dur avec Lampre et Quick Step. Nous avons fini par revenir après quelques 50km de poursuite. Pour l’arrivée, nous avons essayé de jouer nos chances, mais Caisse d’Epargne aussi avait les siennes. Ils étaient 3 et ils pouvaient se répartir le travail, comme ils l’ont fait. J’ai essayé de sortir, mais ils m’ont contrôlé et ils ont fait valoir leur supériorité numérique. En fait, ça a été une authentique étape du Tour de France".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Ouf !
Je ne trouve aucun autre mot plus approprié pour intituler cet article. J’ai douté, Gloup ! aussi convient bien à ce que je veux exprimer. La journée a démarré à 1000km/h. Nous savions tous qu’aujourd’hui, c’était une journée propice pour des échappées avec des gens de grande classe, le terrain du Massif Central est très exigent, il faut être un coureur très fort pour le dominer et pour le peloton, c’est quasiment impossible de contrôler la course. Le rythme des premiers kilomètres a été endiablé, les échappées ne prenaient pas. On a passé le col de 3e catégorie, le vent de côté a commencé à souffler, Cunego est tombé et ça a été la révolution. Samuel Sanchez aussi a du poser pied à terre, sans conséquences, mais à cet instant, il y a eu la cassure.
A partir de là, la course est devenu une épreuve de poursuite. Tous les leaders étaient dans le premier groupe sauf nous et Damiano Cunego. Nous avons été très peu à mener la chasse. Mais je garde le positif. Nous ne nous sommes pas décomposés, nous avons régi et avec Lampre nous avons fait un gros travail. Nous avons sauvé la situation avec maturité et ça c’est important.
En fait, une fois que t’arrive une chose comme ça, tu as l’impression que tout part à l’envers. Tu as l’impression de travailler à contretemps, que tu vas chercher l’échappée au mauvais moment… Mikel Astarloza a été très vaillant et son actittude est très significative pour l’équipe. Loin de se lamenter sur la situation vécue, il est passé à l’offensive et a cherché à rejoindre les échappés. Il a tenté de retourner la situation et de chercher une situation de course favorable pour l’équipe. Ils n’a pas réussi à rejoindre la tête, mais il a montré que nous sommes là et que nous assumons notre rôle. Dans la partie finale nous avons joué la carte Samuel Sanchez. L’équipe a essayé de contrôler la course au benéfice de Samu, qui finalement a été 7e. Sincèrement, je crois qu’il a une victoire d’étape dans les jambes, l’objectif d’Euskaltel Euskadi sur ce Tour de France.
Igor González de Galdeano es secretario técnico de Euskaltel Euskadi
Classement de la 7ème étape :
7ème SANCHEZ Samuel (6")
32ème ASTARLOZA Mikel (33")
46ème ZUBELDIA Haimar
83ème ISASI Inaki (4'36")
84ème MARTINEZ Egoi (7'24")
85ème VERDUGO Gorka
126ème PEREZ Ruben (21'53")
132ème TXURRUKA Amets
166ème OROZ Juan José

8ème étape :
Mark Cavendish (Columbia) gagne au sprint la 8e étape du Tour de France, disputée entre Figeac et Toulouse (172,5km). La journée a été marquée par une échappée de 4 coureurs, parmi lesquels Euskaltel Euskadi avait envoyé Amets Txurruka. Vainqueur du prix de la combativité lors de la précédente édition du Tour, le cycliste basque a été neutralisé avec son compagnons d’échappée à moins de 6km de l’arrivée, après avoir parcouru 130km à l’avant. Au général, il n’y a pas eu de changement et Kim Kirchen (Columbia) reste en première position. Euskaltel Euskadi a Samuel Sanchez en 11e position à 1’27" du maillot jaune, Mikel Astarloza est 18e à 2’18" et Haimar Zubeldia occupe la 28e place à 4’00".
Déclarations d’Amets Txurruka :
"Il se passe quelque chose de comparable avec ce qui s’est passé l’an dernier. Les premières étapes ne se sont pas très bien passées pour moi. C’est très nerveux, ça va très vite, on sent beaucoup de tension et tout le monde veut aller en tête. Par rapport à mes caractéristiques, ce ne sont pas des journées très appropriées pour que ça me sourie et j’essaie de les passer du mieux possible. Je savais que ce serait très difficile d’amener l’échappée au bout, mais il fallait essayer. En plus, il y a l’exemple des étapes précédentes, des échappées qui paraissaient impossibles qui arrivent et qui se jouent la victoire. Nous, nous sommes bien entendus, mais le peloton ne nous a pas laissé beaucoup de marge. Demain, nous arrivons dans les Pyrénées et c’est une motivation extra. Je sais qu’il y aura mes amis et les membres de ma peña dans l’Aspin, c’est très émouvant. L’équipe est très concentrée et demain sera un jour important. Samuel, Haimar et Mikel sont en forme et l’objectif de ce Tour est de gagner une étape. L’obtenir demain nous apporterait beaucoup de tranquillité".
Classement de la 8ème étape :
13ème PEREZ Ruben (0")
14ème ISASI Inaki
59ème ZUBELDIA Haimar
61ème ASTARLOZA Mikel
64ème MARTINEZ Egoi
71ème SANCHEZ Samuel
80ème OROZ Juan José
112ème VERDUGO Gorka
133ème TXURRUKA Amets


9ème étape :
Ricardo Ricco (Saunier Duval) s’est imposé en solitaire dans la 9e étape du Tour de France, entre Toulouse et Bagnères de Bigorre (224km) qui était la première journée dans les Pyrénées, avec les ascensions de Peyresourde et de l’Aspin dans les dernier 50km de course. Euskaltel Euskadi a montré à ses supporters une attitude remarquable. La formation de Miguel Madariaga a assumé le contrôle du peloton seule pendant une grande partie du parcours et a marqué le rythme pour neutraliser l’échappée du jour. Les oranges jouaient à domicile et se sont montré devant leur supporters. A l’arrivée à Bagnères, Ricco a pris 1’17" sur le groupe des favoris dans lequel Euskaltel Euskadi comptait Samuel Sanchez et Mikel Astarloza. Au classement général, Kim Kirchen (Columbia) garde le maillot jaune et Samuel Sanchez monte à la 9e place, à 1’27". Mikel Astarloza aussi aussi a gagné 2 places et est 16e à 2’16". Haimar Zubeldia a passé une mauvaise journée et a perdu plus de 9 minutes. Au général, le coureur basque est 40e à 11’47". Concernant les accidents, Gorka Verdugo est tombé, il a des contusions au genou, au coude et à l’épaule gauches.
Déclarations de Samuel Sánchez :
"Je suis content parce que je suis arrivé avec le groupe de favoris et être là n’était pas facile. Je suis entré parmi les 10 premiers au classement général, mais il reste encore beaucoup de chemin et il faut avancer au jour le jour. L’équipe a produit un travail énorme, mais dans la partie finale, nous étions très surveillés. Mikel Astarloza et moi avons tenté de partir plusieurs fois, mais nous n’avons pas réussi à creuser l’écart. En plus, Ricco a été impressionant et a lancé une attaque foudroyante. De toute manière, aujourd’hui il y a des gens qui n’ont pas bougé et demain, c’est une étape plus dure qu’aujourd’hui, avec le Tourmalet et Hautacam. Je pense que ce sera décisif et un jour sans peu se payer très cher. Il faut être prudents".
Déclarations de Mikel Astarloza :
"Je veux commencer par souligner le grand travail de l’équipe. Nous arrivions dans les Pyrénées et nous avons tenté de le faire le mieux possible. Nous avons été très attentifs au attaque dès le départ, mais nous n’avons pas réussi à nous infiltrer dans la bonne et nous avons du mener le peloton. Les supporters ont été parfait, nous nous sommes sentis très entourés et ça donne des forces. Nous avons tenté notre chance pour la victoire mais nous avons été contrôlés, il n’y a avit pas de possibilité. Demain nous avons une autre étape très dure et il faudra encore essayer. Nous sommes près de nos terres et il faut donner du plaisir aux milliers de personnes qui sont venues jusqu’ici et à tous ceux qui nous soutiennent de chez eux. La motivation pour ces jours est extra".
Déclarations d’Haimar Zubeldia :
"Je venais au Tour avec beaucoup d’espoirs, je l’ai beaucoup préparé et aujourd’hui, je suis triste. Déjà dans le Peyresourde je n’avais pas de bonnes sensations, il y a eu quelques changements de rythme et j’ai vu que mon corps ne réagissait pas bien. Dans l’Aspin je me suis résigné dès le bas, j’ai vu que je ne pouvais pas suivre les meilleurs. Maintenant, je vais devoir changer ma course et me centrer sur l’aide à Samuel et Mikel qui sont arrivés à l’avant. En plus en étant loin au général, on peut supposer que j’aurai plus de liberté pour sortir à la recherche d’une victoire d’étape. J’étais dans une saison où je me sentais bien en monté, mais les choses sont comme ça. Après le Dauphiné j’ai été un peu malade, mais je ne veux pas m’en faire une excuse. Un Tour différent commence pour moi, sur les derniers je jouais le classement général, maintenant je poursuivrai d’autre objectifs".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
L’étape de Bagnères de Bigorre a été très dure, un jour compliqué au cours duquel nous avons du beaucoup travailler. C’est parti à 1000 km/h et la consigne était claire : il fallait prendre l’échappée. Ca n’a pas été possible et 3 coureurs sont partis, ne présentant aucun problème pour les premiers du classement général. Ce trio a pris 15’ d’avance très rapidement et à ce moment nous avons pris la responsabilité d’assumer le contrôle de la course. Nous étions conscient que si l’échappée prenait 20’, il serait impossible de la neutraliser. Notre pari est de gagner une étape et leur laisser tant d’avance annulait nos chances. Pour les autres formations c’était pareil, mais c’est nous qui nous sommes chargés de faire le travail. Ricardo Ricco a profité de notre travail, il était très au dessus des autres dans l’ascension de l’Aspin. Il a été le seul grand favori à bouger dans l’étape. Menchov, Sastre, les Schleck, Evans... sont restés dans l’expectative. Il y a eu des attaques de seconds couteaux, mais les premiers se sont réservés. Le chemin vers Hautacam sera sûrement une autre histoire. Vers Bagnères, nous avons fait une grande étape en amenant le peloton, mais je pense que nous avons comis une petite faute quand Luis Leon Sanchez a attaqué et que personne ne l’a suivi. Vu la forme dans laquelle se trouve ce coureurs, tactiquement, cela aurait été très intéressant de partir avec lui. Je ne vais pas nier qu’en des moments ponctuels nous sommes légèrement égarés. Et ce genre de détails dans le Tour se paient très chers.Je continue à penser que nous pouvons remporter une victoire d’étape. Il reste encore beaucoup d’étapes et j’ai confiance.
Classement de la 9ème étape :
24ème ASTARLOZA Mikel (1'17")
35ème SANCHEZ Samuel
63ème MARTINEZ Egoi (9'04")
72ème ZUBELDIA Haimar
87ème TXURRUKA Amets (16'57")
123ème PEREZ Ruben (24'02")
124ème VERDUGO Gorka (24'20")
137ème ISASI Inaki (28'11")
143ème OROZ Juan José

10ème étape :
Leonardo Piepoli (Saunier Duval) remporte la 10e étape du Tour de France, entre Pau et Hautacam (159km), qui était la 2e journée dans les Pyrénées. Le nouveau leader de l’épreuve est Cadel Evans (Silence Lotto). Le peloton a monté le mythique col du Tourmalet et l’arrivée était jugée à Hautacam, deux cols Hors Catégorie. Euskaltel Euskadi a eu une bonne attitude. Mikel Astarloza a terminé 14e de l’étape et a tenté sa chance dans la dernière ascension. Au général il remonte en 11e place. Samuel Sanchez aussi s’est bien comporté et a été 16e à l’arrivée. Au général, Samu est 13e.
Classement de la 10ème étape :
14ème ASTARLOZA Mikel (3'58")
16ème SANCHEZ Samuel (5'22")
33ème TXURRUKA Amets (10'39")
67ème MARTINEZ Egoi (24'28")
71ème ZUBELDIA Haimar
73ème PEREZ Ruben
94ème OROZ Juan José
111ème ISASI Inaki (33'14")
144ème VERDUGO Gorka

11ème étape :
Kurt-Asle Arvesen (CSC) remporte, devant ses compagnons d’échappée, la 11e étape du Tour de France, disputée entre Lannemezan et Foix (167,5km). Cadel Evans (Silence Lotto) n’a pas eu de problèmes pour garder le maillot jaune, alors que c’est l’équipe CSC qui a pris le contrôle du peloton pour maintenir les 12 échappés à 15 minutes. L'équipe Euskaltel Euskadi a presque réussi à infiltrer Iñaki Isasi dans le groupe de tête. Pour sa part, Gorka Verdugo traîne les séquelles de sa chute lors de la 9e étape et a souffert pour arriver jusqu’à Foix. Mikel Astarloza et Samuel Sanchez sont arrivés avec le peloton et restent 11e et 13e au général.
Déclarations d’Iñaki Isasi :
"Nous avons manqué de chance. Ruben Perez, Juanjo Oroz et moi avons été très attentifs dans les premiers km de l’étape. Nous sommes sortis sur de nombreuses attaques, mais aucune n’a pris. Nous étions tous conscients que c’était une journée propice pour les échappées et personne ne voulait rater la bonne. La première heure a été parcourue à une vitesse vertigineuse et l’échappée a été très forte, parce que le peloton n’a permis aucune fugue. Moi, j’ai tenté de rejoindre de l’arrière, je suis sorti avec Txente Garcia, mais nous sommes restés au milieu. A partir de ce moment là, j’ai levé le pied et j’ai gardé des forces. Il reste encore beaucoup d’étapes et il faut savoir réguler les efforts".
Déclarations de Gorka Verdugo :
"J’ai beaucoup souffert sur l’étape d’aujourd’hui. Hier je ne me suis pas entrainé pour récupérer des lésions, mais je suis assez meurtri. Respirer fort me fait mal dans les côtes. Après la journée de repos d’hier, je savais que l’étape serait très dure pour moi. Ca m’ennuie d’être comme ça parce que j’étais arrivé avec beaucoup d’envie sur ce Tour. Je faisais une saison assez sympa et je n’ai pas l’habitude de ne pas pouvoir donner mon maximum. De toute façon, je veux continuer la course et aider l’équipe en ce qui est possible".
Classement de la 11ème étape :
58ème ZUBELDIA Haimar (14'51")
62ème PEREZ Ruben
65ème ASTARLOZA Mikel
67ème TXURRUKA Amets
71ème SANCHEZ Samuel
81ème MARTINEZ Egoi
87ème OROZ Juan José
107ème ISASI Inaki (22'14")
135ème VERDUGO Gorka

12ème étape :
Mark Cavendish (Team Columbia) remporte au sprint la 12e étape du Tour de France, disputée entre Lavelanet et Narbonne (168,5km). Cadel Evans (Silence Lotto) garde sa première place dans une journée marquée par l’annonce du contrôle positif de Ricardo Ricco (Saunier Duval) qui a abandonné la course ainsi que le reste de son équipe. Euskaltel Euskadi s’est infiltré dans l’échappée de la journée grâce à Juanjo Oroz qui, pour sa première participation au Tour, assume bien son rôle. Au général, Mikel Astarloza est monté à la 9e place, à 3’51 du maillot jaune. Samuel Sanchez a aussi gagné 2 places et est 11e à 4’26.
Déclarations de Juanjo Oroz :
"Peu à peu je prends la mesure de la course. Je savais qu’aujourd’hui serait un jour compliqué, les équipes de sprinteurs ont voulu contrôler la course, mais il fallait essayer. Il y a eu beaucoup de vent et on ne sais jamais ce qui peut arriver. Sachant que c’est mon premier Tour, faire ce genre de choses me va bien, je prends confiance en mes possibilités. Il reste encore beaucoup d’étapes et nous essaierons de refaire un test avec plus de chance".
Déclarations de Miguel Madariaga, manager général d’Euskaltel Euskadi :
"Des jours comme aujourd’hui sont très tristes pour ceux qui aiment ce sport. On démarre la journée avec une annonce comme le contrôle positif de Ricco et on reste figé. Le pire de tout c’est que je ne vois aucune solution. Hier je me demandais ce que je faisais dans ce monde et aujourd’hui la question est encore plus grande. J’ai passé 43 ans dans le cyclisme, dont 15 dans le camp professionnel, et je m’y sens bien, mais je suis fatigué de ces histoires. Il faut toujours reparler des mêmes choses et maintenant je ne sais plus quoi dire. Je ne veux pas m’étendre beaucoup plus sur ce thème, il faut être prudent et respectueux. Le Tour de France continue et il faut continuer à pédaler".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Une nouvelle affaire de dopage arrive sur le Tour de France, en son 12e jour de course. Peut-être le cas le plus grave de ceux qui se sont succédés au cours de cette édition, en raison du cycliste mis en cause. Un coureur qui marche très bien, qui a terminé second du Giro d’Italie et qui était en train de devenir une des figures du cyclisme mondial. Ca a été une surprise terrible. Je ne veux pas continuer beaucoup plus sur ce thème, mais je veux laisser une réflexion qui m’abasourdit : de toute les solutions que nous essayons face à ces problèmes, aucune ne fonctionne, les scandales persistent. C’est désolant. L’étape qui allait de Lavelanet à Narbonne était l’une de celles qu’on appelle de ‘transition’. C’est sûr que, en ce qui concerne le général, il n’y a pas eu de changements, mais un jour au cours duquel on roule à 46 km/h de moyenne, il n’y a pas beaucoup de relaxation. Les tentatives d’échappées furent nombreuses dès le départ, mais le terrain n’était pas très propice aux aventuriers. Finalement, 2 coureurs français ont réussi à sortir, auxquels un coureur d’Euskaltel Euskadi s’est joint par la suite, Juanjo Oroz. Le navarrais court son premier Tour de France et il assimile bien les jours de course. Nous étions conscients que l’échappée avait peu de chances, mais nous voulions être devant. Il n’y a pas eu beaucoup de possibilités pour les sprinters dans ce Tour, et nous savions que ça ne pardonnerait pas sur la ligne d’arrivée à Narbonne. Euskaltel Euskadi essaie tous les jours, mais tous les Tours ne sont pas les mêmes. Nous y mettons toutes nos forces, mais il nous manque un peu de chance à certains moments. L’équipe est en parfaite condition, à part Gorka Verdugo. Il a subit une très dure chute dans la 9e étape et nous ne savons pas s’il pourra résister tout le Tour, cette course n’a pas de trêve. Il passe de très mauvais moments sur le vélo et nous admirons son esprit de lutte.
Classement de la 12ème étape :
23ème PEREZ Ruben (0")
32ème SANCHEZ Samuel
51ème ISASI Inaki
78ème ZUBELDIA Haimar
80ème MARTINEZ Egoi
112ème OROZ Juan José
135ème TXURRUKA Amets (56")
158ème VERDUGO Gorka (4'06")

13ème étape :
Mark Cavendish (Columbia) s’impose au sprint dans la 13e étape du Tour de France, disputée sur 182 km, entre Narbonne et Nimes et remporte sa 4e victoire dans cette édition du Tout. Cadel Evans (Silence Lotto) conserve le maillot jaune à la fin d’une journée marquée pat l’échappée de Flrent Brard (Cofidis) et Niki Tepstra (Milram). Euskaltel Euskadi a tenté d’entrer dans la fugue du jour, mais une fois formée sans présence orange, les coureurs de Miguel Madariaga ont choisi de garder des forces pour les étapes suivantes. Il n’y a pas de changement au classement général, Mikel Astarloza garde la 9e place et Samuel Sanchez la 11e.
Déclarations de Samuel Sánchez :
"Ces journées sont beaucoup plus exigentes que ce qu’il y parait. Nous avons déjà fait 13 étapes du Tour et plus de 2.200km de course, on commence à resentir les efforts. Il a fait chaud, les routes étaient assez étroites, la chaussée n’était pas très bonne... Tous ces facteurs endurcissent le tracé. Nous nous approchons des Alpes et ce sera des, journées décisives pour le général. Je me sens bien et j’espère montrer de belles choses. Nous sommes venus pour une étape et nous devons atteindre nore objectif, il faut lutter pour cela. Dans le peloton, on remarque une certaine désillusion, nous savons que ce sport ne peut pas survivre sans les sponsors et il faut faire tout notre possible pour les garder".
Déclarations d’Amets Txurruka :
"J’ai relativement bien passé cette journée. Cette étape n’était pas très propice pour moi, j’ai préféré gardr des forces, il y aura des jours meilleurs. Mark Cavendish est très fort et son équipe contrôle la course, c’est très difficile pour les échappées de progresser sur ce terrain. J’étais bien et dans les Alpes j’espère mener la lutte. Samuel et Mikel sont bien situés au général et nous avons une marge de manoeuvre. Tout ce qui arrive ces jours-ci est un peu décourageant, mais nous devons d’abord nous concentrer sur la course et essayer d’atteindre nos objectifs".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Première journée de transition. Le peloton du Tour de France 2008 roule très vite, mais jusqu’ici, le Tour est moins dur qu’habituellement. En dehors du retrait de l’équipe Saunier Duval, en 13 étapes, seulement 13 coureurs ont abandonné, un nombre relativement réduit par rapport aux habitudes sur la Grande Boucle. Si on regarde le classement général, on voit que les 12 premiers sont à moins de 5 minutes du maillot jaune. Si on affine encore plus, on voit que les 5 premiers se tiennent en une minute. Des différences insignifiantes pour cette course.
En route vers Nimes, je me suis souvenu de la dernière étape que j’ai terminée dans cette ville. C’était en 2004 et le vainqueur fut Aïtor Gonzalez, qui réalisa une action importante. Il lança une attaque terrible et partit seul. Il fut impossible de répondre à cette offensive. Je me souviens que j’ai essayé de sortir dans sa roue, mais ce jour là, Aïtor était parti comme une balle. Il allait si vite qu’il nous a mis plus de 15 minutes à l’arrivée. Hier ça a été très différent, c’était une de ces journées appelées de ’transition’. Le sprinter de Columbia, Mark Cavendish, n’a laissé aucune trève à ses rivaux et est en train de s’adjuger tous les sprint du Tour. Cela démontre un pouvoir spectaculaire et il semble que nous ayons le sprinter du moment. A 22 ans, il a déjà gagné 2 étapes du Giro et 4 sur le Tour de France, toutes dans la même saison. La course continue ave beaucoup de public sur le côté. malgré tout ce qui se passe, les gens continuent à venir sur les routes. Les applaudissements de ces supporters est le meilleur cadeau que peut avoir un cycliste. Il semble que la chaleur arrive et tout semble prendre un authentique goût de Tour. Les étapes des Alpes sont proches et elles seront d’autant plus dures par 35°C. Ce sont les journées qui ndécideront de la course, il faudra donc préparer nos dents.
Classement de la 13ème étape :
13ème ISASI Inaki (0")
15ème PEREZ Ruben
66ème SANCHEZ Samuel
68ème ZUBELDIA Haimar
70ème ASTARLOZA Mikel
81ème TXURRUKA Amets (15")
105ème OROZ Juan José
126ème VERDUGO Gorka
153ème MARTINEZ Egoi (3'34")

14ème étape :
Oscar Freire (Rabobank) s’est imposé au sprint à l’issue de la 14e étape du Tour de France, entre Nimes et Digne les Bains (194,5km). Une côte de 4e catégorie à 10km de l’arrivée a marqué la journée. Au cours de cette ascension, le sprinter à la mode, Mark Cavendish (Columbia) a été distancé. Ruben Perez a profité de cette situation pour tenter sa chance au sprint et termine en 7e position. Le général n’a pas évolué et Cadel Evans (Silence Lotto) conserve le maillot jaune à la veille de la journée Embrun - Prato Navoso, troisième final en altitude de la Grande Boucle. Euskaltel Euskadi arrive bien positionnée pour ces journées décisives, avec Mikel Astarloza en 9e position et Samuel Sanchez en 11e.
Déclarations de Rubén Pérez :
"C’était un final nerveux et j’ai tenté de bénéficier de cette circonstance pour participer au sprint. La côte de 4e catégorie a étiré le peloton, j’ai tenté de me placer le plus haut possible pour pouvoir jouer mes atouts. Je suis conscient que je n’ai pas la vitesse de Freire, mais il est toujours bon de s’engager dans ces arrivées et d prendre de l’expérience pour le futur".
Déclarations de Samuel Sánchez :
"Ca a été une journée très chaude et nous avons bu continuellement. Nous avons maintenant passé la dernière étape avant les Alpes, des jours qui seront décisifs. Nous verrons ce que nous réservent les journées alpines et si nous avons de la chance. Les différences entre les premières positions du général ne sont pas grandes et il y aura du mouvement. Je me suis senti bien et j’arrive dans les Alpes très motivé. Je suis un coureur impulsif et si je me sens bien, je tenterai ma chance. Nous sommes venus au Tour très motivés et nous devons réaliser l’objectif de gagner une étape. Demain, il faut monter avec ceux de devant. On dit toujours que je gagne les étape dans les descentes, mais pour ça il faut être devant en montée et si j’y arrive, ce sera un bon signal".
Déclarations de Mikel Astarloza :
"Demain le Tour commence à se gagner. Si on excepte Hautacam, jusqu’ici la course a été à ne pas perdre. Dans les Alpes, la course doit devenir plus définitive. Je me suis senti bien, je suis bien placé après avoir passé les Pyrénées, et pour mes caractéristiques, les cols des Alpes me conviennent mieux. Ils sont plus longs et je me défends mieux. Je devrai chercher les possibilités, mais je sais que je ne peux pas espérer jouer avec Menchov, Evans, Schleck et compagnie".
Déclarations d’Amets Txurruka :
"Nous étions nombreux dans l’échappée et il paraissait difficile que le peloton laisse faire. Un petit groupe est parti et je n’ai pas pu m’y joindre. Nous essayons tous les jours et nous n’avons pas de chance, il reste du terrain devant nous".
Déclarations d’Haimar Zubeldia :
"Nous verrons si nous récupérons, parce que l’étape peut nous faire accuser le coup demain. Nous avons roulé très vite et il faisait chaud. Nous verrons si nous sommes dans un bon jour et si nous avons le coup de pédale".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
La journée précédent la première étape de montagne dans les Alpes a été marquée par la chaleur et par la vitesse. J’oserais dire que le peloton volait, il est arrivé à Digne les Bains avec une bonne avance sur le meilleur horaire prévu. Dès le départ de Nimes il ya eu de nombreuses attaques. Txurruka et Oroz étaient dans le groupe de 23 coureurs d’où ensuite sont partis les 4 échappés du jour. Malheureusement, ni Amets ni Juanjo ne purent entrer dans ce quatuor.
Euskaltel Euskadi fait une bonne course et les coureurs sont aussi attentifs que l’année dernière, mais nous n’avons pas la même chance. Nous avons passé la moitié du Tour et nous avons en point de mire les deux principaux objectifs que nous nous sommes fixés quand nous avons quitté l’Euskadi pour Brest. Je sais qu’ils sont difficiles à réaliser, mais nous sommes venus avec l’idée de gagner une étape et de classer un coureur parmi les 10 premiers et nous y sommes.
A partir d’aujourd’hui nous allons voir une course différente. Les favoris à la victoire à Paris devront passer à l’offensive. Actuellement, les différences entre les grands noms du Tour sont très réduites. Je pense que la CSC va donner le rythme de la course. Vers Hautacam, déjà, ils ont montré qu’ils ont des arguments pour le faire, ainsi que des gens pour faire le travail.
Une autre mauvaise nouvelle est tombée pour ce beau sport. La société Barloworld avait confirmé avant le Tour de France qu’elle renouvelait pour 2 ans le contrat de sponsoring avec la formation cycliste. Après ce qui est arrivé avec un de ses coureurs et ne plus être assurée d’être sur le Tour 2009, elle suspendra le sponsoring à partir du 27 juillet, date à laquelle se termine le Tour de France. Avant, un cas positif portait préjudice uniquement au coureur. Maintenant, ça blesse le coureur, l’équipe, le sponsor et l’organisateur. Il faut chercher une réelle solution à ce que nous vivons, pas à ce que nous aimerions vivre.
Je termine cet article ave un message d’espoir à tous ceux qui suivent Euskaltel Euskadi. L’équipe est bien, elle est motivée et consciente du fait qu’il faut lutter pour une victoire d’étape. Je les invite à ne pas quitter leur poste de télévision cet aprés-midi et à vivre l’étape avec l’espoir de voir les oranges se battre en tête de course.
Classement de la 14ème étape :
7ème PEREZ Ruben (0")
19ème ISASI Inaki
38ème SANCHEZ Samuel
56ème ASTARLOZA Mikel
69ème ZUBELDIA Haimar
74ème TXURRUKA Amets
79ème MARTINEZ Egoi
119ème OROZ Juan José (3'27")
123ème VERDUGO Gorka (4'58")

15ème étape :
Egoi Martínez a été à 2 doigts d’obtenir, dans l’étape entre Embrum et Prato Nevoso, la victoire d’étape dans le Tour de France qu’Euskaltel Euskadi recherche comme objectif principal. Le cycliste basque était le plus fort de l’échappée partie dès les premiers kilomètres avec Jose Luis Arrieta (Ag2r), Danny Pate (Garmin) et Simon Gerrans (Crédit Agricole), mais l’autralien s’est limité à suivre les roues dans les 50 derniers kilomètres et a gardé les forces suffisantes pour l’attaque finale. A l’arrière aussi il y a eu beaucoup d’émotion. Samuel Sanchez s’est échappé dans les premières rampes de Prato Nevoso, cherchant à surprendre. Les autres ne l’ont pas laissé partir et Samu est monté au rythme des meilleurs. Il y a eu beaucoup de mouvement, et pour résumer, Carlos Sastre (CSC) a été le plus grand bénéficiaire à l’arrivée. Il est arrivé avec Bernhard Kohl (Gerolsteiner), prenant 9" à Valverde, 20" à Menchov (tombé lors de l’ascension finale), 38" à Frank Schleck et 47" à Samuel Sanchez et Cadel Evans.
Au général, Frank Schleck (CSC) est le nouveau leader, avec tous les principaux rivaux à moins d’une minute. Samuel Sanchez est 10e à 4’34", et Astarloza est 11e à 5’18". Mikel est tombé avant de commencer l’ascension du dernier col. Cela ne l’a pas empéché de passer la ligne en 24e position. L’étape de Samuel et Mikel, ainsi que la 2e place d’Egoi donne à Euskaltel Euskadi son premier triomphe par équipe dans le Tour de France 2008. Au départ de l’étape de mardi, Cuneo - Jausiers, les 9 cyclistes de la formation de Miguel Madariaga monteront sur le podium pour recevoir le trophée de la meilleure équipe de la journée de Prato Nevoso.
Egoi Martinez n’a pas pu cacher sa déception de finir second en haut de Prato Nevoso et a laissé échapper des larmes de rage et de déception sur la ligne, après avoir laissé échapper "une des meilleures occasions" de sa vie. "Tu m’avais dit que tu ne sprinterais pas !" dit-il en anglais à l’australien Simon Gerrans. Une fois passée la déception, Egoi s’est refusé à tomber dans le désespoir et a commencé à tirer les conclusions positives de l’étape. "J’espère avoir d’autres chances comme celle d’aujourd’hui, mais si c’est le cas, je ne referai pas la même chose" affirme-t-il. A 30 ans, le cycliste ne perd pas la foi et même voit dans cette 15e étape des motivations pour être satisfait. "Avant, je sentais une pression quand j’allais gagner, et je n’étais pas bien, mais aujourd’hui j’ai su garder mon calme et la confiance en moi. En plus, les jambes ont répondu. Mais quand les rampes les plus dures sont arrivées, nous étions tous justes et je n’ai pas pu les lâcher". Egoi tourne la page et espère que sa bonne attitude à Prato Nevoso serve de stimulant pour que la formation basque obtienne la victoire dans le Tour qui lui échappe depuis qu’Iban Mayo a gagné à l’Ape d’Huez en 2003. "Dans l’équipe il y a des coureurs meilleurs que moi et qui penseront qu’ils peuvent gagner. Samuel (Sanchez) est un gagneur et après-demain, il y a une étape qui arrive en descente et qui peut être une bonne occasion pour lui" affirme Egoi.
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Ca aurait pu être le jour. J’écris ces lignes dans un hôtel très élégant de Borgo San Dalmazzo, une belle localité italienne située à 20km de la touristique Cuneo. Aujourd’hui, c’est la journée de repos et c’est le moment de faire une seconde évaluation de ce qui se passe sur le Tour de France. L’étape de Prato Nevoso aurait pu être la journée où nous réalisions notre objectif de gagner une étape. Egoi Martinez était à 2 doigts de l’obtenir, mais pour triompher sur le Tour, il ne suffit pas d’avoir du coeur. Il faut aussi réfléchir. Egoi a donné l’impression d’être le plus fort des 4 qui s’étaient échappés dès le départ. Ils sont arrivés au pied de Prato Nevoso avec un avantage suffisant pour jouer entre eux la victoire. Egoi marchait bien, mais Gerrans était avec lui, un coureur qui accumule (avec celle d’hier) 21 victoires en tant que professionnel. Cette année il a battu Jens Voigt dans le Critérium International sans lui donner un seul relais. Gerrans n’est pas un Monsieur. Egoi a couru avec son coeur et au final il n’a pas pu, mais il a fait un grand travail et il a montré l’esprit de cette équipe. Samuel Sanchez est arrivé avec les meilleurs. Je veux dire clairement dans ces lignes que Samuel Sanchez est le leader de l’équipe. Je ne veux pas qu’il y ait le moindre malentendu parmi les supporters. Les membres d’Euskaltel Euskadi sont très clairs. Si nous voulons gagner une étape, nous ne pouvons pas agir comme l’an dernier, à la recherche de 2 coureurs dans le Top 10. Notre atout est Samuel Sanchez, parce que s’il arrive avec les meilleurs, il est le seul capable de gagner. Mikel ? Son Tour se passe à l’avant et même si pour l’instant l’opportunité n’est pas apparue, elle apparaîtra dans ce qui reste de course. C’est sûr.
Classement de la 15ème étape :
2ème MARTINEZ Egoi (3") (élu plus combatif)
12ème SANCHEZ Samuel (4'50")
24ème ASTARLOZA Mikel (6'09")
32ème TXURRUKA Amets (7'46")
51ème ZUBELDIA Haimar (10'54")
73ème PEREZ Ruben (20'46")
80ème VERDUGO Gorka
119ème ISASI Inaki (25'33")
125ème OROZ Juan José

16ème étape :
Cyril Dessel (Ag2r) s’impose sur ses compagnons d’échappée dans la 16e étape du Tour de France, disputée entre Cuneo et Jausiers, sur 157km, avec les ascenscions du col de Lombarda et du col de la Bonette, tous deux classés hors catégorie. Euskaltel Euskadi a tenu un rôle très active au cours de la journée, avec Amets Txurruka et Haimar Zubeldia dans l’échappée de la journée, Mikel Astarloza prenant des risques avec une attaque de loin et Samuel Sanchez se lançant en solitaire dans la longue descente vers l’arrivée. Au général, Frank Schleck (CSC) a défendu son maillot jaune. A la conclusion de la journée, Samuel Sanchez a gagné une place et se retrouve 9e au général, à 4’38 du leader. Mikel Astarloza a souffert de problèmes digestifs dans la dernière partie de l’étape et a du céder un peu de temps à Jausiers, descendant en 13e position au général. Il a aussi payé son effort dans l’ascension de la Lombarda, mais il montré son caractère combatif malgré ses blessures physiques.
Déclarations de Samuel Sánchez :
"Ca a été une étape épuisante. Tant le Lombarda que la Bonette sont des cols très durs, très longs et avec un dénivelé moyen assez élevé. La chaleur aussi a durci encore plus la journée. Je me sentais bien et j’ai tenté de creuser le trou dans la descente. Chacun doit jouer avec ses qualités et j’ai tenté ma chance en descendant, même si pour cela il faut passer en haut avec les premiers. La descente était assez sinueuse, mais je n’ai pas pu faire la différence. J’avais des crampes dans les jambes et ça m’a empéché de forcer à 100%. A l’arrivée j’avais une douleur insupportable dans les molets. Maintenant ça va mieux, il faut récupérer pour l’étape de demain, un autre jour crucial pour obtenir une bonne position au général".
Déclarations de Mikel Astarloza :
"Nous avons cherché à créer la surprise de loin. L’équipe a fait un bon travail. Haimar et Amets étaient dans l’échappée du jour et moi je suis parti dans le Lombarda. Je savais que ce serait dur, mais comme ça j’ai commencé la Bonette avec un peu d’avance. J’ai eu des problèmes stomacaux et ça m’a un peu diminué sur la fin. Demain c’est encore une étape très compliquée et il faudra secouer la course un fois de plus. Il faut utiliser le fait que nous sommes bien pour tenter notre chance".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Si je suis sincère, en fait, je ne suis pas satisfait du bilan de la journée de Jausiers. Le cours de l’étape a été bizzare, étrange, inattendu. Quand le peloton est parti de Cuneo, j’avais une histoire bien différente dans la tête. Il était entendu que l’équipe CSC contrôlerait la course et qu’elle tenterait de prendre le maximum de bénéfice des très difficiles ascensions des cols de Lombarda et de la Bonette. Ca n’a pas été le cas et je ne comprends pas la stratégie. Sastre et Schleck doivent prendre du temps à Evans et Menchov avant le chrono de l’avant-dernière journée. Avec les différences actuelles, je vois mal comment ils peuvent gagner le Tour de France. Au final, ils ont mis un peu de temps au russe mais c’était un piètre bénéfice après avoir mené toute la journée. Nous, nous avons du modifier le plan initial en cours de route et nous adapter à la course. Nous avons lancé Txurruka et Zubeldia à l’avant en relais. Dans le Lombarda, Astarloza est parti très motivé. D’un côté tenter de surprendre les autres favoris. De l’autre, si dans le groupes des meilleurs il y avait du mouvement, qu’Astarloza passe la Bonette le mieux possible. Il a fait un grand travail. Vers l’arrivée, Samuel a essayé. Il est parti à fond dans la descente, mais il avait des crampes et n’a pas pu s’exprimer pour creuser des différences par rapport à ses rivaux.
Maintenant, il reste l’étape mythique de l’Alpe d’Huez. J’imagine que ce sera l’équipe CSC qui secouera la course, il doivent frapper fort pour prendre de l’avance au général. Nous verrons comment nous, nous pouvons répondre.
Igor González de Galdeano, secrétaire technique d’Euskaltel Euskadi
Classement de la 16ème étape :
17ème SANCHEZ Samuel (1'32")
28ème ASTARLOZA Mikel (4'13")
53ème TXURRUKA Amets (13'18")
65ème VERDUGO Gorka (19'05")
73ème PEREZ Ruben (21'53")
74ème MARTINEZ Egoi
75ème ZUBELDIA Haimar
99ème OROZ Juan José (31'56")
130ème ISASI Inaki

17ème étape :
Samuel Sánchez (Euskaltel Euskadi) a terminé second de la 17e étape du Tour de France, disputée entre Embrum et l’Alpe d’Huez, sur 210km, avec, avant la montée finale, les ascensions du Galibier et de la Croix de Fer. Il s’agissait de la journée ’reine’ du Tour de France. Seul Carlos Satre (CSC) a été meilleur sur la ligne, qui en plus de remporter la victoire d’étape a revêti le maillot jaune. Ruben Perez a fait partie de l’échappée du jour, alors que Mikel Astarloza n’était pas dans un bon jour et a perdu plus de 16 minutes à l’arrivée.
Déclarations de Samuel Sanchez :
"Il y a 5 ans, je pensais que je ne reviendrais jamais à l’Alpe d’Huez et aujourd’hui j’ai été second en haut, ça n’est pas un mauvais changement. Sur le Tour 2003 j’ai vécu un calvaire dans cette étape. Aujourd’hui les sensations ont été très différentes, et même si j’ai beaucoup souffert, ça vallait la peine. Bien sûr je sais qu’on ne tient pas compte du deuxième, mais pour moi ça a été une épreuve importante et je suis très satisfait. Au général, j’ai gagné une place et je me retrouve 8e. Carlos Satre a été le plus fort et de loin, il a attaqué dès le pied de l’Alpe et il a profité du manque de forces du reste des rivaux pour remporter l’étape et le maillot jaune. Demain sera une étape nerveuse, mais aujourd’hui j’ai beaucoup souffert et je ne sais pas comment le corps répondra. Il faut en premier lieu récupérer des efforts".
Déclarations de Mikel Astarloza :
"Le Tour est ainsi, tu as un mauvais jour et tu perds tout. En fait, je ne m’attendais pas à une telle chute. Dans la Croix de Fer j’ai coincé quand le groupe principal montait bien et ça m’a un peu démoralisé, ce n’était pas normal d’être à la traine à ce moment là. J’ai perdu pas mal de temps et maintenant je n’ai pas envie de penser à grand-chose. Je suivais une trajectoire très régulière, mais aujourd’hui elle s’est cassée".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
La journée de l’Alpe d’Huez nous a enfin permis de découvrir les cartes de chacun des prétendants au podium à Paris. Ainsi, Il s’est vérifié que Carlos Sastre est le coureur le plus fort de la course. Des démonstrations du calibre de celle qu’il réalisée dans ce qu’on appelle la ’montagne des hollandais’ n’avait jamais été vues à part par Lance Armstrong. Sastre a pris plus de 2 minutes au sommet après avoir attaqué dans les premières rampes de l’ascension. Je pense que c’est une victoire et un maillot jaune très mérité, son équipe réalise un grand travail en course et c’est une juste récompense à ses efforts. Euskaltel Euskadi a joué son rôle. Nous avions Ruben Perez dans l’échappée. Peut-être lui en a-t-il manqué un peu pour être un peu plus protagoniste, mais je veux le féliciter pour son action. La mauvaise nouvelle du jour a été la défaillance de Mikel Astarloza. Cancellara a imposé un rythme exigeant dans la Croix de Fer et Mikel n’a pas pu resister. Dans le Tour de France, les mauvais moment se paient en minutes. C’est la grandeur et la misère de cette épreuve. C’est dommage pour Mikel qui réalisait un bon Tour, et que le dénouement de la course touchait à sa fin. Mikel savait qu’il devait faire la course à l’avant et il l’a fait jusqu’au dernier moment. La figure a été Samuel Sanchez. Seul un incroyable Sastre a pu le battre dans l’Alpe d’Huez. Il n’a pas gagné, mais cette seconde place dans l’étape ’reine’ du Tour est une récompense pour la travail de l’équipe. La course n’est pas finie, dès demain, il y a une étape intéressante. Je vous garantie qu’Euskaltel Euskadi fera tout ce qu’elle peut pour disputer la victoire.
Classement de la 18ème étape
2ème SANCHEZ Samuel (2'03")
25ème VERDUGO Gorka (9'22")
38ème ASTARLOZA Mikel (16'08")
55ème MARTINEZ Egoi (24'18")
56ème TXURRUKA Amets
58ème ZUBELDIA Haimar
125ème PEREZ Ruben (38'00")
126ème ISASI Inaki
127ème OROZ Juan José

19ème étape :
Sylvain Chavanel (Cofidis) a battu son compagnon d’échappée Jérémy Roy (Française des Jeux) dans la 19e étape du Tour de France, disputée sur 165,5km, entre Roanne et Montluçon. Le cycliste d’Euskaltel Euskadi, Egoi Martinez est entré dans la première échappée du jour avec Alessandro Ballan (Lampre), Pierrick Fedrigo (Bouyques Télécom) et Stephan Schumacher (Gerolsteiner), mais après 70km d’aventure, le peloton les a repris. Par la suite, Chavannel et Roy sont sortis et ont fini par se disputer la victoire dans les rues de Montluçon.
Demain, samedi, se disputera le contre la montre qui établira définitivement le classement du Tour de France 2008. 53km pratiquement plats entre Cérilly et Saint Amand Montrond, au cours desquels Carlos Sastre (CSC) tentera de défendre son maillot jaune par rapport à Cadel Evans (Silence Lotto), qui est à 1’34". Euskaltel Euskadi a Samuel Sanchez en 8e position, à 17 secondes du 7e poste qui est actuellement occupé par Alejandro Valverde (Caisse d’Epargne). Mikel Astarloza est 15e et tentera de consolider cette place.
Déclarations d’Egoi Martínez :
"Nous sommes retournés à l’attaque, mais le peloton ne nous a pas laissés partir. Je pense que c’étaitune échappée de gens très forts, mais ils nous ont gardé sous contrôle dès le début. Après 2 coureurs sont partis et ils ont pu se disputer la victoire. C’est plus facile de contrôler 2 coureurs que 4, mais ils sont allés au bout. Il y a eu des équipe pour tirer le peloton quand nous nous sommes partis et ensuite plus personne n’a contrôlé la course. C’est dommage et j’espère avoir plus de chance dans de prochaines occasions".
Déclarations de Samuel Sánchez :
"Ca a été une journée relativement tranquille, nous avons roulé très vite et ça fait toujours des dégâts, encore plus à ce moment de la course. Demain nous avons un contre la montre de 53km et il faut garder des forces. Le second chrono des grands tours me cconvient habituellement mieux que le premier et j’espère que ce sera le cas encore cette fois-ci. Je me suis senti bien et j’espère faire un bon temps qui m’aiderait à gagner des places au général. Concernant le maillot jaune, je pense que Carlos Sastre résistera par rapport à Cadel Evans et sera sur la plus haute marche du podium à Paris, même si l’australien est un grand coureur et qu’il luttera jusqu’à la fin".
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano : Un Tour différent
Nous vivons un Tour très différent de ce à quoi nous sommes habitués. Ou au moins, à ce que j’ai personnellement connu comme coureur et depuis 2006, comme secrétaire technique d’Euskaltel Euskadi. Normalement, les derniers jours de la Grande Boucle étaient destinées à des échappées nombreuses, des groupes de 15 à 20 coureurs qui partaient dans la première partie de l’étape et se disputaient la victoire. Dans l’étape de Montluçon, ça ne s’est pas passé ainsi. Il y avait beaucoup d’intérêts dans le peloton, certains obscurs, pour que l’échappée où était Egoi Martinez de parte pas. C’est sûr que dans le Tour, toute les places se disputent, et si tu es 4e, c’est mieux que 5e. Si tu peux gagner une place dans l’étape comme au général, c’est mieux que mieux. C’est le Tour de France. Egoi Martinez est entré dans une échappée très compliquée. Une échappée où l’on comptait Ballan, Fedrigo et Schumacher, des coureurs avec un grand palmarès et qui connaissent la victoire dans le Tour. Quand ce genre de coureurs s’en vont, l’objectif est clair. Ils ont passé 70km à rouler en tête de la course, mais on ne les a pas laissé partir. Ce n’est pas qu’il y avait beaucoup de forces dans le peloton, mais il y avait une moyenne très élevée. Chavannel a gagné, un coureur qui a passé sa vie à acheter des tickets de tombola et qui a fini par gagner le gros lot. Il est très combatif et lutteur, il part dans mille et une échappées et aujourd’hui il a pu profité du goût sucré de la victoire. Demain c’est le chrono, jour décisif pour le dénouement de la course. Samuel Sanchez fera un grand chrono, je pense qu’il termine fort le Tour et qu’il aspire à améliorer son classement général. Qui gagnera le Tour ? Le coeur me dit que Sastre tiendra le coup face à Evans, mais la victoire a du mal à se décider entre les deux. Ca sera très serré.
Classement de la 19ème étape :
21ème ISASI Inaki (1'13")
23ème PEREZ Ruben
50ème SANCHEZ Samuel
56ème TXURRUKA Amets
60ème ZUBELDIA Haimar
71ème ASTARLOZA Mikel
84ème MARTINEZ Egoi
92ème OROZ Juan José
93ème VERDUGO Gorka

20ème étape :
Stefan Schumacher (Gerolsteiner) s’est adjugée la 20e étape du Tour de France, un chrono de 53km en léger faux-plat ascendant, entre Cérilly et Saint Amand Montrond. La lutte pour le maillot jaune a trouvé son issue, et Carlos Sastre (CSC) occupera la marche la plus haute du podium des Champs Elysées. Il sera accompagné par Cadel Evans (Silence Lotto) et Bernhard Kohl (Gerolsteiner). Samuel Sanchez a fait un bon chrono et est remonté en 7e position au général. Le tracé a légèrement étouffé Mikel Astarloza qui termine le Tour à la 16e place. Par équipes, Euskaltel Euskadi a conquis une excellente 4e position, couronnée par les secondes places d’Egoi Martinez à Prato Nevoso et de Samu à l’Alpe d’Huez.
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
La logique a été respectée
Après 20 étapes du Tour de France, la logique a été respectée à Saint Amand Montrond. Les favoris au podium à Paris on disputé le chrono. Carlos Sastre a démontré à l’Alpe d’Huez qu’il était le plus fort de ce Tour et même s’il n’est pas un spécialiste, il a réalisé un bon chrono et a conservé le maillot jaune avec sécurité. Il est aussi certain que nous n’avons pas vu un ’super’ Cadel Evans pendant cette Grande Boucle. Cela a fait que la balance a largement penché du côté du coureur de la CSC. Parmi les perdants de l’épreuve, je vais me risquer à donner 2 noms. D’un côté, Menchov a réalisé un grand Tour, mais il n’a pas été brillant pour le spectateur. Il a montré un grand niveau, mais le temps perdu dans une bordure et dans la descente de la Bonette l’a pénalisé et lui a fermé la porte du podium. Dans le Tour de Franc, une erreur se paye très cher, il n’y a pas de rachat possible. L’autre damné du Tour, est Valverde. Il a très bien démarré, mais après avoir donné son maximum sur le Dauphiné, il a souffert sur le Tour. Valverde a fait un mauvais chrono et il est déscendu de la 7e à la 9e place au général.
L'équipe Euskaltel Euskadi a fait du bon travail sur ce Tour. Pour parler d’un grand Tour, il nous a manqué une victoire d’étape, l’objectif initial de l’équipe. C’est sûr que nous sommes passés prêts, ça a été dommage de ne pas réussir. La 7e place obtenue par Samuel Sanchez au général, les secondes places d’Egoi Martinez a Prato Nevoso et de Samu à l’Alpe d’Huez, plus la 4e place au classement par équipe nous font tirer un bilan positif. Je suis content du travail réalisé et de l’attitude des coureurs.
Et pour terminer, félicitations à Carlos Sastre, zorionak !
Classement de la 20ème étape :
21ème SANCHEZ Samuel (3'14")
55ème VERDUGO Gorka (5'39")
57ème ZUBELDIA Haimar (5'43")
67ème ASTARLOZA Mikel (6'07")
72ème PEREZ Ruben (6'31")
75ème OROZ Juan José (6'33")
82ème MARTINEZ Egoi (6'53")
84ème TXURRUKA Amets (7'09")
106ème ISASI Inaki (9'02")

21ème étape :
Carlos Sastre (CSC) est le vainqueur final du Tour de France 2008, accompagné sur le podium par Cadel Evans (Silence Lotto) et Bernard Kohl (Gerolsteiner). Euskaltel Euskadi a trouvé en la personne de Samuel Sanchez son représentant dans le Top 10. Samu a terminé le Tour en 7e position, avec des actions remarquables comme son 2e place à l’Alpe d’Huez. Mikel Astarloza est 16e, après une dernière semaine où les forces ne l’accompagnaient plus. La dernière étape parcourait 143km entre Etampes et Paris, et a vu la victoire de Gert Steegmans (Quick Step). Par équipes, victoire de CSC, avec Euskaltel Euskadi a une excellente 4e place. Egoi Martinez a eu entre les mains la victoire d’étape à Prato Nevoso, mais a du se contenter de la seconde place.
Le mot d’Igor Gonzalez de Galdeano :
Point final
Le Tour est terminé, une Grande Boucle très rapide. Mais j’ai l’impression qu’il n’a pas été aussi dur que dans des éditions précédentes. Je suis convaincu que ce n’est pas le hasard. L’organisateur du Tour planifie tout, tente de tout contrôler jusqu’aux ultimes détails. Ca a été une course en accord avec le nouveau cyclisme. Je m’en réjouis.
Ca a été une course où je n’ai pas vu de coureurs avoir de gros ennuis. C’est une course où les premiers étaient très proches et où les autres coureurs pensaient ’aïe je décroche, aïe je décroche’, mais ils ne décrochaient jamais vraiment. Indépendamment des cas de dopage, il y a eu peu d’abandons, et cela a fait qu’il y a eu beaucoup de monde pour disputer les différents classements.
J’ai entendu des exclamations du genre ’qu’elle est forte cette équipe CSC !’. Messieurs, ne perdez pas le nord, c’est une équipe très forte avec de grands coureur et une grande direction. Personnellement, ça ne m’a pas surpris. Carlos Sastre a tout juste gagné, tant mieux. Cadel Evans a été l’aspirant et Bernard Kohl la surprise.
Où placer Euskaltel Euskadi ? Elle a été une formation notable, avec une excellente attitude. Je pense que les coureurs ont accomplis un grand travail, mais qu’on peut améliorer. Comment ? En gagnant une étape. La 7e place de Samuel Sanchez et une victoire d’étape nous aurait donné la mention très bien.
Au départ, les gens pensaient que nous étions trop timides avec notre objectif. Messieurs, ne vous habituez pas trop aux bonnes choses, déjà gagner une étape et être dans les 10 premiers avec notre philosophie, c’est une chose très compliquée. Je pense que les supporters doivent être satisfaits, mais je suppose, continuer à être exigeants. Eskerrik asko denoi !
Igor Gonzalez de Galdeano, secrétaire technique d’Euskaltel Euskadi
Classement de la 21ème étape :
20ème PEREZ Ruben (0") m.t.
28ème ISASI Inaki (7")
43ème SANCHEZ Samuel
44ème ZUBELDIA Haimar
50ème ASTARLOZA Mikel (14")
72ème TXURRUKA Amets
89ème OROZ Juan José
101ème MARTINEZ Egoi (24")
121ème VERDUGO Gorka

Classement général final :
7ème SANCHEZ Samuel (Euskaltel Euskadi) à 06’ 25"
16ème ASTARLOZA Mikel (Euskaltel Euskadi) à 23’ 40"
45ème ZUBELDIA Haimar (Euskaltel Euskadi) à 1h 27’ 00"
50ème MARTINEZ Egoi (Euskaltel Euskadi) à 1h 37’ 00"
52ème TXURRUKA Amets (Euskaltel Euskadi) à 1h 41’ 59"
73ème VERDUGO Gorka (Euskaltel Euskadi) à 2h 08’ 23"
91ème PEREZ Ruben (Euskaltel Euskadi) à 2h 33’ 55"
103ème OROZ Juan José (Euskaltel Euskadi) à 2h 56’ 12"
104ème ISASI Inaki (Euskaltel Euskadi) à 2h 57’ 44"


Classement par équipe :
4ème

Classement par points :
25ème SANCHEZ (61 pts)
26ème PEREZ (60 pts)
28ème ISASI (59 pts)
43ème ASTARLOZA (36 pts)
73ème MARTINEZ (13 pts)
82ème TXURRUKA (10 pts)

Classement du Meilleur grimpeur :
10ème MARTINEZ (51 pts)
17ème SANCHEZ (46pts)
35ème ASTARLOZA (20 pts)
44ème PEREZ (16 pts)
50ème TXURRUKA (12 pts)
63ème VERDUGO (6 pts)

L'arrivée d'Amets dans la 13ème étape

L'arrivée d'Amets dans la 13ème étape